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19 octobre 2024 - L'espoir intranquille (Françoise Bernard & Marc-Antoine Schloesing)
Ce samedi 19 octobre 2024 nous nous sommes retrouvés sur ce thème de « l’espoir intranquille ».
La participation de chacune et chacun, les interrogations, les créations, les citations, et le partage collectif ont permis une fois encore une extraordinaire richesse de couleurs et de tons. Que ce soient les liens avec le mythe, ou l’actualité du monde, si dévastatrice, ou encore la littérature et bien entendu Pessoa et son « livre de l’intranquillité », ou les arts divinatoires les plus anciens, toutes ces différentes approches ont su se combiner et se répondre, reliés par le fil d’Ariane de la méthode et du séminaire.
Nous sommes loin d’avoir épuisé tout ce dont ce thème est porteur, et notre partage de samedi nous permet d’envisager un « second tour » dans les semaines à venir.

02 mars 2024 - Peut-on vraiment tuer le Minotaure
Synthèse à venir

09 décembre 2023 - Le Minotaure dansant (Marc-Antoine Schloesing)
Sur le thème étonnant du Minotaure dansant, nous avons évoqué aussi bien sa figure féminine rencontrée par hasard dans la rue sur un tag, sa « dédalescopie » au travers de nos souvenirs dansants (ou non !), sa rencontre avec Pulcinella aux catacombes de Naples, son rire flamboyant se confondant avec celui d'Antony Quinn dans Zorba le grec. Nous lui avons offert une ballade dansante et le choix des pistes de dancing, et il nous est apparu que peut-être nous pouvions aussi en faire un partenaire, et l'apprivoiser, ce Minotaure qui danse en nous.
Evoquant Béjart et Martha Graham, et la danse comme langage, nous sommes revenus sur ce qui permet encore la rencontre de l'autre dans ce monde. Nous retrouvant sur la formule de Didier Alain Weill « La musique qui danse dans le sujet devient musique que danse le sujet », nous avons physiquement et mentalement expérimenté une nouvelle fois la force créatrice de notre groupe, enrichissant notre analyse du monde à partir du mythe.

Samedi 21 mai 2022 - Couleurs ! (Françoise Bernard)
Nouvelle "Folie" de l'IFB, sur un thème arc-en-ciel et palette pour évoquer peinture et poésie, « variante » (nuancier) des soyeux de Côme, Japon des cerisiers en fleurs ou l'or des érables à l'automne, expositions en cours, kaléidoscope et feux d'artifice. Rouge des drapeaux et vert de la forêt primaire. Les impressionnistes n'étaient pas loin, et Klein, Soulage, van Gogh non plus. Enfin sur les ailes du désir, la couleur de chacun, celle qui rend heureux.

18 Décembre 2021 - Oh la Vache ! (Marc-Antoine Schloesing)
Les cornes du Minotaure pointent vers toutes celles des vaches sacrées de l'antiquité. Vaches et taureaux, bœufs et génisses ont ponctué l'imaginaire comme le quotidien des hommes et des femmes jusqu'à nos jours. Des amours de Zeus pour Io ou Europe à « l'amour vache » de nos expressions populaires, nous nous sommes attardés sur le regard bovin accroché aux grilles du Luxembourg et avons bien ri avec la vache du même nom. Aux sources de l'alphabet et de l'écriture, l'leph nous a autorisé à écrire à notre tour et collectivement nos récits de vaches nourricières.

12 Juin 2021 - Ulysse (Franck Luchez)
l'Odyssée ou l'éternel retour. Odyssée au miroir de nos vies. Ulysse n'arrête pas de revenir. Le texte est connu mais il nous revient en bribes de souvenirs. Alors ? Se souvenir ensemble de quelques éléments. En passant par le risque de l'oubli du retour, de l'idée du retour ( Les Lotophages, Calypso...). C'est un danger qui peut être tentant. Ulysse préfère le retour à tout le reste. Et nous ? Nous avons cousu ensemble des morceaux de ces récits et après une invocation à la muse (premier livre) et un détour par des résonnances modernes (Mendelhson) nous avons travaillé à la recréation et au jeu de trois extraits du texte.

Samedi 17 avril - Les traces du Mythe (Valérie Mba-Ngoua & Dolores Sarmiento)
Cette Folie s'est tenue à l'IFB en mode virtuel autour de Françoise Bernard, et était animée par Dolores Sarmiento et Valérie Mba-Ngoua.
Après le partage virtuel du café et des chouquettes, l'ouverture de Françoise rappelle l'existence des traces mnésiques dans l'inconscient, et nous encourage à suivre ces pistes invisibles. Valérie et Dolorès introduisent le thème d'après l'étymologie de ces mots -traces et mythe- en lien avec le souci du combat contre le Minotaure. Avec la Tempête, tableau de Giorgione, les Six Epigraphes de Debussy, le poème Los nadies d' Eduardo Galeano, l'évocation de la danse, l'art et la création, comme toujours, sont présents dans cette matinée où les mots ont pris un sens, une valeur peut-être différente, soit dans un souvenir d'enfance évoqué, soit dans le dialogue qui nous permet de saisir ce que nous sommes en tant qu'humains. Invention ou découverte ? C'est à nouveau la magie ifbéenne !

13 mars 2021 - Le passage ou les entrées du labyrinthe (Guylaine Vert)
Une nouvelle fois à l'IFB virtuel, « le Passage », titre qui est aussi celui d'une image de Patrick Procktor, nous invite à passer, à entrer dans le labyrinthe...
Ne sommes-nous pas aujourd'hui dans une situation labyrinthique dont effectivement nous ne connaissons pas l'issue ? une situation, où le minotaure s'appelle pandémie, qui s'avère être le révélateur de nombreux autres minotaures jusque là endormis, voire cachés ?
Quels passages pouvons nous nous frayer pour échapper à ce qui semble faire destin ? Allons nous vivre ce passage seul, avec l'autre, notre « Nebenmensch » ?
Quelle place allons nous lui octroyer ? Dans quel esprit allons nous œuvrer pour que quelque chose d'inattendu arrive ?
Partant du labyrinthe réel de la prison dans le récit de Guylaine, nous sommes entrés chez Barbe Bleue, avons déplié le labyrinthe en fil, traversé l'expérience de l'écriture comme labyrinthe et joué avec les mots du mythe, entendu ceux de Antonio Machado, regardé les portes qui se trouvent au deux bouts de la vie, et évoqué la passe sans porte des maitres Zen...
Sans conclure, nous avons ouverts bien des perspectives, celles d'un labyrinthe plus serein, où se sont retrouvés en résonnances harmoniques les paroles de chacun.

9 janvier 2021
Folie « étoile »
« Quelle étoile nous guide aujourd'hui ? »
Le désir, c'est ce qui nous pousse à rejoindre cette inaccessible étoile dont parlait Jacques Brel. Inaccessible, en cela elle nous protège de la volonté de toute puissance, nous apprend l'humilité, et redonne le goût du partage. Il nous faut nous laisser guider par ce qui nous tient, par nos ressources présentes, par une bienveillance partagée. Rencontre et vrai échange, avec des élèves, avec ce SDF qui dessine, ... La symbolique forte du feu, chaleur et lumière, guide et protection. L'étoile qu'on choisit, parmi toutes, celle qui nous sert de bonne étoile ? La lumière de l'étoile ne nous éclaire pas, ne s'occupe pas de notre part d'ombre, elle nous laisse choisir, c'est à nous de faire... pour partir vers un ailleurs ?

14 Novembre 2020
Folie « masques » par vidéo - (synthèse en préparation)

8 octobre 2020
Rentrée de l'IFB par Vidéo. Présentation de la brochure réalisée sur les folies. Dates et thèmes retenus pour l'année

9 mai 2020
Troisième temps de la Folie sur le temps.
Une réflexion sur l' « après » de ce temps de confinement. Qu'avons nous trouvé de positif dans ce temps particulier que nous voudrions garder pour après ?
Questionnaire du philosophe Bruno Latour, et pensée de Giorgio Agamben, importance de l'incontournable présentiel contre la ligne de fuite vers la dématérialisation des échanges sociaux, la peur aussi, et la solidarité ont été partagés avec toujours le plaisir du tissage en commun qui fait création.

25 avril 2020
Deuxième temps de la Folie sur le temps.
où nous nous sommes interrogés sur Comment faire pour que ce temps de confinement ne devienne pas un confinement psychique ? Accepter de vivre ce temps avec ses propres limites, ses faiblesses ?
Nous y avons été aidé par les réflexions d'auteurs partagés par chacune et chacun : François Julien, Paul Garenne et son « dicours de Gap », Apollinaire, François Cheng, Camus... Un optimisme créatif pour tenir l'absurde à distance. Comme dans la valse, un troisième temps de notre folie est programmé !

4 avril 2020
Une Folie sur le temps, par vidéo lors du premier confinement dû à la pandémie.
Temps de confinement, temps perçu et temps réel, comment ce temps particulier est vécu par chacun. Eternité, Rythme, Valse à mille temps, où sont convoqués Paul Eluard et Gustave Roud, écrivain photographe suisse, Fatum et tarots, Saturne et Chronos, Et Kairos, ce petit dieu de l'occasion à attraper par les cheveux avant qu'elle ne passe...au final l'imagination et la création, et la liberté qu'elle permettent, comme toujours pour nous retrouver et pour nous echapper.
Au plus clair de ton oeuvre s'exalte la tempête et le frisson des blés. On a le monde derrière soi et devant soi. L'oevre accomplie est oeuvre à faire, car, le temps de se retourner, elle a changé. Tout est sans cesse à réinventer, à revoir, travailler devient un plaisir. Ton désir de connaître t'entraine hors de toi, tu ne te répètes jamais.
Paul Eluard - Le Phénix, IX -

8 février 2020 - Epuisement (Cécile Barnéoud)
Ce samedi 8 février 2020, nous étions nombreux à l'IFB pour réfléchir ensemble sur le thème de l'épuisement. Certains étaient venus de très loin, depuis l'Espagne, la Belgique ou Lille, afin de faire vivre la Méthode, qui une nouvelle fois a fait ses preuves.
Nous avons pu constater combien le thème de l'épuisement est au coeur de nos vies, que ce soit au niveau intime, familial, professionnel, social ou environnemental. A la croisée des chemins entre le corps et l'esprit, l'épuisement est peut-être "le mal du siècle" ?
Par la pratique de l'écriture et de quelques exercices d'improvisation théâtrale, nous avons pu rire et nous surprendre ensemble afin de dresser les contours de cette thématique.
La puissance du récit (mythique ou autre), la culture, le détour par l'autre et l'imagination se sont alors imposés à nous comme des forces de lutte contre la paralysie et l'isolement dont nous menace l'épuisement.
Et s'il s'agit de "s'inventer collectivement" pour essayer d'éviter de se trouver bloqué en cours de parcours, les Folies de l'IFB ont encore de beaux samedis devant elles.

23 novembre 2019 - Fragments (Annick Soubaï)
Le fragment ment. Il donne à voir sa fracture, sa blessure, son imperfection ou plutôt il se laisse ainsi interpréter. Il ne nous dit rien le fragment mais il peut nous inspirer ... pour qui sait le voir, le fragment recèle tout un unique, toute une énigme. Celle d'un monde toujours imparfait, toujours à raccommoder, ... D'où nous vient notre inspiration, notre souffle, nos désirs, sinon de ce manque, de cette incomplétude ?
Cet héritage fragmentaire nous permet une création nouvelle, incomplète elle aussi.
De berceuses en énigmes, de Roland Barthes au Mythe, nos imaginaires mêlés ont réinventé les parties manquantes des fragments du monde apportés par chacune et chacun.

21 septembre 2019 - Poésies (Marc-Antoine Schloesing)
Nous y chercherons... quoi au fait ? Une trace de minotaure ? Un reste de labyrinthe ? L'ombre d'Ariane ? Un Autre que je ? Une identité perdue et retrouvée ? C'est vous qui me le direz. Qu'on se permette à plusieurs d'écrire. Que nous commencions ce faire en poésie

8 juin 2019 - L'abri (Mireille Summa & Dolores Sarmiento)
cet abri où le pied d'appel se pose pour mieux s'envoler
cet abri de tous les protégés qui sont les Ulysse de demain
et si de chair et d'os certains ont pu manquer
à l'abri des mots de tous nous nous sommes posés
le temps d'un matin

13 avril 2019 - Le souffle (Annick Soubaï & Guylaine Vert)
Qu'Ariane a-t-elle soufflé à Thésée avant qu'il n'entre dans le labyrinthe ?
Quelle odeur avait le souffle du Minotaure quand Thésée l'a rencontré ?
Soufflons, expérimentons...
Imaginons, imaginaire. Laissons-nous emporter par les souffles ...être à la merci de souffles mystérieux !
Mes cadeaux ne peuvent être faits que d'air, du souffle de mon esprit, comme ceux que te ferait une fée, de choses que même les murs d'une prison ne peuvent retenir.... (Delphine du Vigan)

16 février 2019 - Echapper, s'échapper (Catherine Despoisse)
Je ne sais pas, quand ce type de mot nous échappe, si c'est la conséquence de ce lieu magique où chacun s'autorise une parole libre, si c'est l'esprit de la méthode de Françoise Bernard qui permet, par un cheminement à la fois contraint et ouvert, tout comme l'échappée, qu'advienne l'innatendu. C'est une méthode qui créée le cadre, pour que l'échappée soit possible.

10 novembre 2018 - L'envol (Françoise Bernard)
Infini et vertige, désir et effroi. Klein, plongeur de Paestum... Banski, Art et poésie d'hier et d'aujourd'hui. Donner aussi de l'espoir, permettre la résilience.
Heureusement il y a l'autre, celle ou celui qui permet l'envol, porteur qui reste au sol. « I believe I can fly »...
Une connivence s'est trouvée dans la rencontre des différences, des mots et des émotions partagées. Et, évidence et mystère à la fois, le «lent vol » des ces envols fut totalement du réel, et totalement de l'imaginaire, parenthèse dans le temps, poésie partagée, tracé aléatoire, innattendu, porteur, reliant présents et absents, mythe et réalité.

1er septembre 2018 - A chacun son mythe (Françoise Bernard)
Nous sommes comme des monades leibniziennes, mais réunis par ces mythes et ces réflexion sur des histoires anciennes qui permettent de s'interroger sur notre violence, notre créativité, et de symboliser ainsi cette violence. Nous sommes dans ce lieu du mythe pour faire émerger les questions essentielles qui sont les nôtres.

12 Novembre 2016 - Voyage (Catherine Despoisse)
Le thème parle à l'imaginaire et convoque l'expérience. Je veux dire que nous ne nous en sommes pas exclusivement tenus à l'aspect purement littéraire du thème. Le groupe est un cadre étayant d'une part mais également dans ce cas, créateur d'un espace sémantique et émotionnel très stimulant.

Juin 2016 - Dédale de textes (Laurent Carceles & Marc-Antoine Schloesing)
Chaque ligne tendue entre les participants crée les toiles, crée de nouveaux tissus, où le texte entendu revient en écho. Chaque fil de soi a sa couleur, mais aux croisements des lisses se jouent des couleurs neuves, les cordes vibrent en harmoniques, les mots sonnent de concordances inattendues, et sur les métiers à tisser des textes superposés, le dessin palimpseste qui se forme est quelque chose d'unique, que seul le collectif et le moment ont pu créer.

14 novembre 2015 - La parole au théâtre (Franck Luchez)
Notre souci c'est d'apprendre à se connaître soi-même, pour ne plus être dans la méfiance des autres. Se lancer soi-même dans un jeu théâtral, tout ceci n'est peut-être qu'un jeu, mais permet une AUTRE connaissance, dépasser l'apparence, pour percevoir quelque chose de l'inconnu.

20 juin 2015 - Folies d'écriture et Drama (Jean-Paul Lang & Alain Dekeuleneer)
Jeu de la "Chaise chaude": parce qu'on n'y reste pas longtemps. A tour de rôle les joueurs iront l'occuper. Ils incarneront le personnage, répondront aux questions. Chaque nouveau joueur doit rappeler tout ce qu'on sait sur le personnage avant de répondre aux nouvelles questions.

17 janvier 2015 - Folisophie à propos du choix (Annick Soubaï & Raphaël Prudencio)
Nous croyons à l'importance du je/u
Le choix implique l'action et le renoncement
Nous ne sommes pas ailleurs
Donner, pour le laisser affleurer à la surface, l'espace-temps...

22 novembre 2014 - Le mythe au(x) miroir(s) (Laurent Carceles)
Ces moments d'écriture naviguent entre feuilles que nous remplissons, folies que nous nous permettons, dans ce lieu qui nous autorise un moment pour penser, réfléchir, se tromper, chercher : l'IFB.
L'autre comme miroir, mais pas d'une seule image, toujours des reflets, importants.
Se décentrer, pour se concentrer, pas sur un ce-qu'on-serait, mais bien dans un devenir.

21 juin 2014 - Folies d'écriture (Catherine Despoisse & Marc-Antoine Schloesing)
Le jeu entre contraintes et liberté créatrice(s) nous permet d'accéder au jeu de l'écriture et au « je » du projet.br> Une question : La contrainte et l'inattendu sont-ils une façon de passer de l'Impossible à Unpossible ?br> Une activité : Partis d'une lecture d'un extrait des Choses de Perec, création de textes personnels, orientés par le hasard des mots - choisis par chacun et brassés dans un jeu de moisson et d'affichage.
Textes

15 mars 2014 - Avant la folie : le Proust recréé (Laurent Carceles)
Le faux pas, le risque de tomber -qui fait qu'on perd son équilibre, qui nous déséquilibre- nous apprend à -nous permet de- passer à autre chose.
Le déséquilibre est un moment à vivre, à accepter-supporter, à TRAVERSER pour « changer-créer » de point de vue.

Compte rendu

COLLOQUE DU 26 MARS 2011

Découvrir le programme du colloque ici

Le compte-rendu de la journée

Les photos du colloque :

                 

Quelques textes des intervenants :

Vous pouvez cliquer sur le nom des intervenants pour découvrir leurs textes associés